A l’occasion de la 27e édition du Goodwood Festival, Yamaha a dévoilé en avant-première son prototype DB40 confié pour l’occasion au pilote Niall Mackenzie, ancien pilote maison et champion BSBK de 1996 à 1998.
Nom de code : DB40
2023 est décidément l’année des anniversaires chez Yamaha. La YZF-R1 fête ses 25 ans, Ténéré ses 40 printemps tout comme un certain… Deltabox. Rassure-toi, le dernier n’est pas une moto sortie du chapeau mais un châssis. Pour la marque aux trois diapasons ce n’est pas qu’un simple châssis.
Deltabox pour « Delta » qui est la 4e lettre de l’alphabet grec et « box » pour boite en anglais. Ce châssis se caractérise par sa forme triangulaire (vue de coté) partant de la colonne de direction vers le bras oscillant, alors que ça partie centrale est en forme de boite.
Arrivé en 1982 sur la YZR500 0W61 de Grand Prix, ce châssis est ni plus ni moins que l’arme absolue pour les machines de compétition/sport de la marque. Il quitte le giron de la compétition, pour être proposer au grand public sur la TZR250 de 1985. Il traversera les années 80/90 sur les FZR750/1000 Exup et enfin sur la YZF-R1 en 98, c’est dire l’efficacité de cette pièce maitresse. Sans parler des soudures qui a elles seules valent le coup d’œil.
(YZR500 de 1982 – Première apparition du Deltabox)
Proto inédit pour future commercialisation ?
Conçue sur la base de la XSR900 avec son efficace CP3 de 980cc, ce proto est un mélange de technologie saupoudré de l’héritage de la marque. Habillée de la gamme de pièces XSR 900 Racer de la série spéciale Yard Built For Good, la machine ne dénature pas avec ses guidons bracelet, sa fourche réglable et sa gueule de café racer sportif.
Les connaisseurs auront reconnu des traits de la TZR500 voir même de la TRX des années 90.
A ce jour rien ne laisse présager d’une future arrivée en concession MAIS ce proto est conçu sur une moto de la marque, avec des pièces et options plus ou moins déjà proposées par Yamaha. Nous savons que plusieurs modèles sont en cours de développement au sein de la firme japonaise. A l’approche de l’EICMA, il est permis de rêver et pourquoi pas de retrouver ce proto en concession d’ici à 2024.
Fingers crossed !
