La bombe de chez Norton : L’atlas 650 !
J’ai toujours été passionné par les motos anglaises qui m’intriguent autant qu’elles me rendent perplexes par leurs réputations de machines peu fiables. Que ce soit pour Triumph ou BSA, il paraît aisé d’affirmer que ces marques ont marqué l’histoire du deux-roues par leurs innovations tant sur le plan esthétique que mécanique. Mais un constructeur m’a réellement toujours fasciné par sa rareté et sa légende : Norton.
La première Norton que j’ai eu l’occasion de voir se trouvait au fond d’un garage au milieu de Matchless et autres cadres de Bonneville. Cette moto c’était une Commando de 1972…. Non un cadre de Commando en fait. Car oui ces motos sont devenues tellement rares qu’obtenir une Commando complète et d’origine s’avère aujourd’hui presque impossible (surtout lorsque l’on sait qu’un cadre nu peut se négocier plus de 10 000€).
Aujourd’hui, Norton entretient toujours sa légende en s’adressant à un public averti et ayant les moyens de s’offrir des motos avoisinant les 20 000€, rien que ça. Mais dans le monde des motos, on sait bien qu’il est primordial de talonner la concurrence pour ne pas disparaître. Avec les récents modèles de Scrambler proposés par Triumph et présentés dans cet article, Norton a voulu répondre à sa manière un proposant un nouveau modèle dans la même veine : la Norton Atlas 650.
On retrouve ce modèle en deux déclinaisons, Nomad qui est plutôt routière et Ranger qui est davantage TT.
Cela dit ce Scrambler n’a rien d’une machine ennuyeuse, la motorisation est inspirée des modèles sportifs de la marque développant 84 chevaux et 64 Nm grâce à un bicylindre parallèle à refroidissement liquide. Le tout est assez rageur grâce notamment à un poids restreint de 178kg et agrémenté d’un freinage efficace avec à l’avant deux disques flottants de 320 mm, des étriers radiaux Brembo monobloc et à l’arrière un disque de 245 mm, étrier Brembo à 2 pistons, le tout bien sûr suppléé par l’ABS.
Au niveau du look, on retrouve bien la patte Norton avec beaucoup de métal brossé, des couleurs très sobres et des accessoires typés Scrambler (le sabot, la bulle, et surtout la grille de phare).
Attention, seuls 250 exemplaires seront produits pour la version Nomad ce qui risque de faire augmenter les prix du fait d’une demande considérable. Et étonnement, à l’heure actuelle, le tarif proposé est assez bas étant donné les standards de la marque : à peu près 11 500€.
Sans nul doute, Triumph et Norton nous étonnent cette année avec des productions aussi étonnantes qu’originales. La classe à l’anglaise pour ces Norton.