Good Motors Agency : La location de moto qu’il vous faut pour votre été ?
Au détour d’un petit séjour dans le Sud de la France, j’ai eu l’opportunité d’essayer les services de locations de Good Motors Agency. Des Transalp, des Dominator et même des Vanvan, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Le mot d’ordre : plaisir !
Good Motors Agency, c’est qui ? c’est quoi ?
On sait tous que louer une moto en France pour quelques jours n’est pas simple. Les offres ne sont pas nombreuses, ça coûte un bras et les motos ne sont pas toujours fun. C’est pour cette raison que Louis s’est lancé dans une aventure en créant l’agence Good Motors Agency.
Good Motors Agency met donc 3 catégories de motos anciennes en libre service à Biarritz, Avignon, Marseille et Nice.Le but étant de placer des 2 roues dans des villes et des régions très attractives, faciles d’accès en TGV pour un weekend ou plus. De nouvelles villes feront leur apparition dans les mois à venir, de même que le choix des motos.
Les permis A1 pourront profiter d’une 125 cc type Suzuki Vanvan ou Yamaha TW 125, les permis A2 d’une Honda Dominator 650 et les permis A auront la joie de rouler en Honda Transalp 600. Ces modèles ont été choisi car ils sont réputés fiables, économiques et faciles à entretenir. Cerise sur le gâteau, ils sont aujourd’hui très tendances, ajoutant un attrait supplémentaire pour l’agence.
Les motos sont toutes fiabilisées à l’achat et équipées de crash bar, d’un cadenas et de sangles pour vos bagages. Si vous voyagez plus léger, des casques sont aussi disponibles en option.
La location est sans contact du début à la fin. Une fois la réservation effectuée et validée sur le site, votre moto vous attendra dans un parking couvert en gare, ou non loin de là. Petit plus, vous serez accompagné personnellement et à tout moment afin que la location se passe à merveille. Une fois les clés récupérées aussi en totale autonomie, vous voilà fin prêt à dévaler le bitume. Le plus gros avantage de cette location en libre service, c’est qu’il est possible de récupérer la moto 7 jours sur 7 et 24h sur 24. Si celle ci rencontre un problème entre 2 locations, des mécanos sont sur place pour s’en charger.
Pour ma part j’ai donc récupéré la Transalp 600 à Marseille pour la rendre à Nice. C’est un autre service mis en avant par Good Motors Agency. Il est possible, sans frais et sur demande, de rendre la moto dans une autre ville afin de faire plus qu’une simple boucle. Honnêtement, c’est une solution idéale non ?
J’ai donc étalé le trajet en 2 demi-journées en passant par la côte et en prenant tout mon temps pour apprécier la moto et les paysages riches de la côte d’Azur. Nous vous avons déjà parlé de la Transalp 600, c’était donc l’occasion d’en avoir un réel ressenti.
Premiere partie : de Marseille à Ramatuelle
Pour ce genre de Road trip, j’utilise systématiquement l’application Calimoto afin de planifier mes trajets. Même en connaissant la région, il y a toujours des routes à découvrir. Cette appli est le meilleur moyen pour organiser son parcours et en choisir les différentes caractéristiques. Nous aurons l’occasion d’y revenir plus en détail dans un autre article.
Je quitte alors le centre de Marseille et la prise en main de la Transalp se fait sans encombres. C’est une moto assez facile et de part son entretien aux petits soins, elle roule parfaitement bien ! Le freinage parait succinct et assez ferme mais c’est normal pour une moto de 1987.
Les premiers lacets se dessinent sur la route du Col de l’Ange en à peine 20 minutes. Je suis plongé dans une forêt de pins et sous le chant des cigales, pas de doute, je suis bien en Provence ! J’enchaîne alors les virages en prenant de plus en plus mes aises sur ce Trail vintage, c’est un vrai régal.
J’arrive au village du Castellet, non loin du circuit. C’est d’ailleurs des routes que j’avais emprunté lors de mon essai de la Kawasaki Z650 RS. Très vite, je grimpe un nouveau col vers Evenos, le col du Corps de Garde. Les paysages sont sublimes, les montagnes forment un canyon se jetant vers la mer, au loin. Je prends une vraie claque tout en appréciant cette Transalp. La route redescend alors vers Toulon, toujours dans un dédale de virages plus ou moins serrés.
Pour gagner un peu de temps, et comme la côte n’est pas très attrayante à cet endroit, je traverse la ville et je prends un petit bout d’autoroute. L’occasion de me rendre compte que cette moto est à l’aise partout. La bulle haute et les carénages protègent très bien du vent et la Transalp est très stable à des vitesses plus élevées.
La dernière étape de ce trajet est de longer la côte en passant par Le Lavandou. La route y est en meilleure état mais bien plus fréquentée. J’ai laissé les forêts de pins pour apprécier les embruns de la Méditerranée. Une fois de plus, la scène est superbe, on aperçoit même les îles de Port Cros et de Porquerolles. J’arrive alors à Ramatuelle par la route des Moulins de Paillas pour quelques jours au Camping des Tournels.
Pour reproduire ce trajet, voici la trace GPS :
Seconde partie : de Ramatuelle à Nice
La suite du Road trip est plus courte mais tout aussi jolie. Je quitte Ramatuelle en direction de Fréjus et ces routes étant assez occupées en cette saison, la prudence est de rigueur. Je longe la mer jusque Sainte Maxime puis plutôt que de traverser Fréjus, je contourne par le Col de Bougnon, bien plus fun ! Aussi, je suis encore plus à l’aise sur la Transalp et c’est un bonheur de la rouler sur ces routes.
J’arrive sur la baie d’Agay, à l’entrée du coeur de ce trajet : le Massif de l’Esterel. Une petite montagne éclatante de part sa roche pourpre/orange, et qui offre un contraste sublime avec la mer turquoise à ses abords. Il y a 2 routes pour le traverser et il est même possible d’en faire une boucle mais je décide de longer la mer à nouveau. Chaque virage est la découverte d’un paysage encore plus époustouflant. Pour l’avoir déjà pratiqué, le retour par la montagne (DN7) est également un incontournable. Passé Théoule-sur-Mer, je décide de rattraper le temps perdu à prendre des photos en prenant l’autoroute. La traversée de Cannes et Antibes n’est pas très attrayante selon moi mais cependant, un (gros) détour par Grasse et Vence est tout fait possible pour allonger ce trajet. Quelques kilomètres avant mon point de chute la moto broute et il me faut quelques minutes pour comprendre que j’avais atteint la réserve. Résultat : 260km affiché au compteur et 16 litres à remettre dans le réservoir. En somme, l’autonomie et la consommation sont très raisonnables.
Pour reproduire ce trajet de Ramatuelle à Nice, voici la trace GPS :
Good Motors Agency : Adjugée ?
Vous l’aurez compris, Good Motors Agency est la solution, sans hésiter, pour louer une moto fun, et sans prise de tête du début à la fin. Les tarifs sont accessibles et dégressifs, entre 45€ et 79€ par jour selon le modèle et la durée de location. L’équipe est proche et à disposition de ses clients et les motos sont en parfait état et très interessantes à conduire.
Enfin pour la suite des aventures, d’autres modèles seront disponibles à la location et de nouvelles villes seront proposées comme Bordeaux ou Paris qui sait. Il est même possible de suggérer vos idées via un sondage directement sur le site.
Alors si vous ne voulez par vous retrouver sur un Piaggio 50cc cet été, foncez !