« NISSAN » TRANS-AM GTR – 1971 : Sorcellerie !
Mélanger la puissance d’un muscle car américain avec l’ingénierie Japonaise… Sacrilège ou idée de génie ?
Dans l’ombre de Ken Block
On doit cette réalisation au sorcier Gregg Hamilton. Ce nom ne te dit peut-être pas grand-chose, pourtant il s’agit ni plus ni moins que du mécanicien attitré du regretté Ken Block. Tu l’auras donc compris, Gregg ne sort pas du CAP et dispose d’une (très) solide expérience en termes de conception/fabrication de pièces.
Laissée à l’abandon…
Il a laissé libre court à son imagination au travers de cette Formula 400 de 1971, et il n’y est pas allé de main morte. Avant de passer dans les mains de Gregg, la caisse a passé 10 ans sous le soleil du Nevada dans l’indifférence la plus totale. Gregg sait exactement ce qu’il veut ! Il se met en quête d’un moteur de SUV et de ponts de voiture Japonaise.
Avec son air de Bubble Bee (bodybuildé), la Formula rebadgée “TransAm GTR” est animée par un V8 LSx de Chevrolet Silverado Tahoe gonflé à 600ch à l’aide d’un compresseur Weiand. Pour transmettre la puissance du gros V8 américain, Gregg installe une boite de vitesse 5 rapports issue d’une Nissan GT R32, avec un différentiel avant de Nissan Q45 et un différentiel arrière de Nissan GT R33.
What a swap !
Le freinage provient quant à lui d’une Corvette Z06 de 2008. On parle d’étriers 6 pistons pour l’avant et de 4 pistons à l’arrière. La monte pneumatique passe de 205 à 295…sur les 4 roues !
Paradoxalement, l’un des éléments le plus important aux yeux de Gregg est la patine de la carrosserie façonnée par plus de 10 ans d’abandon au soleil. La peinture terne, voir même craquelée donne à l’auto un coté intemporel. L’intérieur fut aussi préparé à la sauce Hoonigan. Sièges baquets, ordinateur de bord racing, volant détachable et bien entendu…arceau de rigeur !
Dans le coffre on retrouve le module de gestion des deux ponts séparés et le réservoir à la sauce warbirds des années 40. Une préparation complétement folle qui confère à cette Pontiac une véritable renaissance et le moins que l’on puisse dire c’est que l’ère du tout électrique n’est pas à l’ordre du jour pour Gregg Hamilton.