Si la Dodge Charger 1970 Hellraiser est un film, elle frôle le pornographique. Maître dans la restauration automobile custom, Speedkore a encore tapé fort en greffant ce V8 Hellephant de Mopar dans l’américaine 70′.
Mais que reste-t-il de cette Dodge Charger ?
En s’y approchant de plus près, il faut croire qu’il ne reste plus que le style de la carrosserie. En même temps, c’est un peu le principe du restomod ou du custom. La structure en carbone respectant le design original ne choque pas. En revanche, les 14 points de consolidation sur une structure déjà rigide annonce la couleur. Il suffit de baisser le regard vers les jantes de 19″ HRE mat pour comprendre que cette Dodge n’est vraiment pas un ange de la route.
Le design, le style est remarquable, attirant mais ce qui se cache sous cette coque en carbone frôle l’indécence. Speedkore y ajoute les suspensions de la Chevrolet Corvette C6 provenant des pièces de Detroit Speed et Woodward. Penske quant à lui se charge des amortisseurs 2 positions et Brembo propose des étriers à 6 pistons avant et 4 à l’arrière. Là ça commence à parler un peu.
Dodge Charger Hellraiser: Le son de l’enfer
Ce qui va être plus dingue pour cette Dodge Charger est le monstre atmosphérique de 7 Litres développant 1 000 chevaux. C’est la dernière génération du HEMI, l’Hellephant 426 produit un généreux couple passant en direct aux roues arrière par le différentiel Ford Gear Effect de 9 pouces. Le collecteur et le système d’échappement sur-mesure sont issus des ateliers de SpeedKore et le silencieux quant à lui provient de Magnaflow. La musicalité fait frémir, impressionne.
Enfin, la personne qui pourra s’offrir cet unique exemplaire pourra jouer avec la boîte de 8 vitesses. Elle peut surprendre mais reste très logique sur ce type d’engin venu tout droit des enfers mécaniques.
En soi, la Dodge Charger n’avait pas besoin de cette greffe démoniaque. Elle reste la Bad Car au cinéma. Mythique, furieuse, cette Américaine devient carrément grisante !
