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Le road-trip d’une vie : 10 jours en Equateur avec Mono 500 (partie 1/2)
Aventure

Le road-trip d’une vie : 10 jours en Equateur avec Mono 500 (partie 1/2)

John -

Il y a une 15aine de jours, je foulais le sol français après 2 semaines en Equateur avec Mono 500, et je peux vous dire que depuis,  je pense encore tous les jours à ce voyage  !

Ceux qui suivent 4h10 ont eu vent de ce trip de dernière minute (et les autres vous n’avez qu’à regarder 4H10 plus régulièrement 🙂 ), et ont pu le suivre au jour le jour sur Instagram 4H10.

Mais il est venu le temps de vous en parler en détails sur ces 10 jours hors du temps. 

Le roadtrip Mono 500 en Equateur, c’est quoi ?

Tout d’abord, il faut commencer par l’avion ! Comptez environ 18h (tout compris avec les escales) pour arriver jusqu’à Guayaquil, première ville d’Equateur.

Une première soirée sur place, pour rencontrer le groupe. Nous serons 8, de tous âges et de toute la France avec qu’une envie : aller rouler ! Cependant, ce sera un coucher tôt histoire d’éponger les 6h de décalage horaires.

Le lendemain matin, nous rejoignons Yves et elles sont là : les Enfields ! J’hérite de la Kaki et de ses (superbes) sacoches neuves, idéales pour charger tout mon matériel.

 

A propos, si vous avez l’occasion de le croiser, sur des salons etc… prenez quelques minutes pour discuter avec lui. Ce français a un parcours de vie incroyable, en plus d’être sympa, débrouillard, et d’etre constamment de bonne humeur (oui c’est assez enervant 😉 )

Quelques tours de roues, puis le départ. Ca y est, ENFIN  ! Nous quittons directement Guayaquil qui présente peu d’intérêt, pour nous lancer, dans ce que nous sommes tous venus chercher : le dépaysement, la liberté et l’aventure sur 2200 km !

Et je dois bien vous dire, chaque jour qui passait, était une ENORME claque ! Au fait, l’Equateur est également appelé « La terre des 4 mondes », vous allez comprendre pourquoi…

 

Les Andes : A bout de souffle !

Quand Yves nous a dit « bon on va monter à 4200m aujourd’hui », on s’est pas bien rendu compte immédiatement de ce que cela représentait, ni du moment magique que nous allions passer.

Imaginez vous, en montée sur des routes magnifiques, poignée de gaz à fond tout le temps (bah oui les Enfield + l’altitude.. ca ne nous empêchait pas de doubler les énormes pick up récents bien plus à la peine que nous dans ces montées !), un brouillard très épais, un léger crachin suffisant pour obstruer le masque et puis… le passage au dessus de nuages et là un immense ciel bleu rien que pour nous !

En fait, ils viennent se « heurter » à la paroi verticale et abrupte des Andes et je peux vous dire que de rider en voyant un tapis de nuage de part et d’autre de la route, c’est exceptionnel.

Petite pause en attendant un retardataire qui a crevé, et la quelques marches à monter, une dizaine max quoi… et la raréfaction de l’oxygène se rappelle à nous immédiatement ! Et dire que le matin nous étions au niveau de la mer..

 

Plongée en Amazonie

Pour moi l’Amazonie a toujours eu cette image de terre hostile à la chaleur humide étouffante.

Bon je me suis un peu planté sur les deux (mais il fait quand même chaud)

Pour le dépaysement, par contre, la j’étais bon. Rouler au milieu de la jungle et puis se dire  » c’est drôlement vert quand même, même plus que le pays basque.. »

Et bien ça n’a pas manqué, 2 virages plus loin, une averse (avec des gouttes grosses sommes des pièces de 2 euros mais chaudes !) nous surprend. Ce n’est même pas la peine de s’arrêter pour mettre le pantalon de pluie, vous êtes trempés en 20 secondes chronos… Mais c’est ca l’aventure !

Et il faut reconnaitre que ce n’est pas désagréable. L’autre énorme avantage de l’Amazonie est que l’immense majorité des routes sont neuves, hyper larges, il s’agit donc d’un véritable terrain de jeu à ciel ouvert.

Pour le côté bêtes sauvages, nous avions beau avoir un lodge de folie au coeur de la jungle (avec une piscine d’eau de pluie avec une vue extraordinaire), pas de mygales, serpents ou autre animal capable de vous terrasser en 10mn…

Je pense que c’est lié au voisin du lodge d’à côté et à son puissant ronflement qui l’a immédiatement propulsé au rang de roi de la jungle ! 

 

 

 

Et l’hébergement / la restauration dans tout ca ?

La dessus je dois féliciter Mono 500 (bon bah que pour ca mais quand meme).  Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, je HAIS me trouver dans ces énormes resorts aux buffets à volonté où les touristes en sandales/chaussettes par centaines vous gachent VOS vacances.

Une vraie attention à été portée à l’hébergement. En effet, les eco-lodges avec une vue de malade au petit matin, perchés en haut de la montagne, le spot de dingue les pieds dans le sable (et où l’on peut voir des baleines plusieurs mois par an, ….  pas de bol pour nous on a rien vu cette fois) ou encore l’hotel avec sa source d’eau chaude privée qui vous réchauffe après une journée en altitude, c’est tellement parfait !

De plus, les capacités d’accueil étant réduites, nous étions souvent les seuls  (ou au max la moitié), de quoi en profiter pleinement.

Bon niveau nourriture, je vais pas vous mentir, c’est pas la folie-folie. Une fois que vous avez fait le tour des spécialités locales (riz cacahuète, riz poulet, riz fruits de mer, Tilapia,..), des fruits (Le régime de banane complet à 2$ sur le bord de la route, c’est quand meme cool), des racines de Yuka, de la banane plantain à gogo (le prochain qui veut me faire manger des chips de banane, ca va mal aller), et du mais (pop corn etc..)… Bah vous rêvez d’un bon steak frites ! J’exagère le trait, les spécialités sont quand meme très cool et souvent consommées dans des cadres exceptionnels, mais il ne faut pas considerer l’Equateur comme une destination gastronomique (c’est pas la France ou l’Italie quoi mais bon est ce que vous êtes vraiment venus pour ca ?)

Parceque profiter c’est aussi boire un verre, la bière est pas chère et plutôt bonne ! La vin par contre à 40$ la bouteille, ca pique un peu et pas que dans le verre ! Il existe également un boisson locale à base de racines de Yuka macérées qui fait 40°… Avis aux courageux !

Et la suite ?

Et bien très bientôt ! Je vous parlerai de la route des incas et de la descente des Andes (Best road EVER), d’une session de roulage SEUL sur la plage, et cerise sur le gateau, d’une video reprenant les moments forts du road trip . Bien évidemment tous les détails sur le voyage, mon ressenti sur les Enfields etc…

En attendant, allez jeter un oeil sur le site de Mono500 et son Facebook 

 

 

 

 


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