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Ducati Scrambler le TEST – Partie 2
Belles Bécanes

Ducati Scrambler le TEST – Partie 2

John -
  •  Laissons parler la gomme

Je laisse les vrais de pros de Moto Journal/Mag,/revue/station/ et Motards (faites votre choix)  vous passer en revue tous les détails techniques.

De mon côté et sur le papier, les ratios sont bons. 170 kg à sec (186kg annoncé par Ducati en état de marche) pour 75 chevaux et 6,8NM de couple à 5 750 tr/min.

Bien rangées en ligne, elles nous attendent. On m’attribue la N°6. C’est parti pour un peu plus de 200km afin de se faire un avis.

On commence par une petite section de voie rapide. Sans doute pas l’idéal pour cette moto. La position ainsi que le grand guidon n’offre aucune protection et l’on vient se tasser sur l’avant dès 110-120km/h. Heureusement, au bout d’une dizaine de minutes, nous sortons de l’autoroute pour entamer la montée du col afin de rejoindre Idyllwild.

Chacun notre tour, nous nous élançons. Le revêtement n’est pas idéal, du à de nombreux raccords, sable et gravillons mais je ne vais pas faire ma pleureuse, ce n’est pas tous les jours que l’on ride aux USA.

La prise en main est évidente. Il n’a suffit que de quelques mètres pour se sentir à l’aise. Les virages s’enchainent de plus en plus vite et l’on se surprend à avoir la banane tant cette moto se manie aisément. Les montées en régime sont assez agréables et permettent à ce bicylindre de 803cm3 refroidi par air, de prendre de l’allure entre chaque virage. 

La fourche et les freins sont efficaces et  les doser facile.

On se sent rassuré sur cette moto et je n’hésite pas à la pousser pour voir ce qu’elle a dans le ventre. Le moteur n’est pas explosif mais assez joueur et largement suffisant pour un usage ballade ou ville.  Ne vous inquiétez pas, vous aurez largement assez de puissance pour perdre votre permis en une seule fois !

Après cette (toujours trop courte) montée,  j’échange avec les autres Francais sur place. Eux ont eus, parfois, quelques points morts dans la boite de vitesse. Bizarre, pas moi. Je suis sans doute habitué à rouler en ancienne et à décomposer le mouvement.

Nous attendons quelques minutes que tout le monde arrive.  A ce moment, le responsable de notre groupe nous appelle.

Apparemment, un policier, en voiture banalisée, se trouvait dans la montée (Aie !) et nous aurait vu faire des « stupid things ! » (Re-Aie) et qui si il voit, encore un seul d’entre nous faire des wheelings ou ne pas respecter le marquage au sol, ca sera confiscation des motos et un petit séjour en prison histoire de réfléchir (Re-re-Aie combo coup critique !).

Nous reprenons la route un peu plus timoré et cette fois ci, encadré à l’avant, par un membre du staff Ducati.

Les grands rubans d’asphalte continuent de défiler et la moto se balance très naturellement de gauche à droite sans forcer dans les virages.

Nous continuons notre trajet jusqu’à un ranch pour déjeuner. Non sans avoir remarqué quelques chemins de traverse..

  • •Et sur piste ?

Ne suivant que mon envie de faire le zouave (et Bertrand de Café racer), nous trouvons un accès à une zone sans bitume, mélange de terre, sable et boue.

Grace à son poids léger, son grand guidon, ses bonnes suspensions et sa garde au sol, on se prend assez vite au jeu et la manœuvrer n’est guère compliqué.  Les mini-crampons des Pirelli, jouent parfaitement leurs rôles et pour preuve, je ne me suis pas ensablé.

L’essai est malheureusement un peu court : nous sommes rappelés à l’ordre pour suivre le reste du groupe.

Après un déjeuner copieux (et une séance de tir à l’arc ! Fabien tu dois des bières n’oublie pas ;)), nous entamons notre trajet retour vers Palm Springs…

Les kilomètres s’engrainent et l’on tend l’oreille pour entendre le bruit de la Ducati. Malheureusement le respect des normes Euro 3, étouff l’échappement ne la laissant s’exprimer que lors de vives accélérations. L’échappement Termignoni (qui équipe la Full Throttle) doit être plus expressif.

  • Le Bilan

Cette Ducati m’a fait vraiment bonne impression. Facile à prendre en main, compacte et au comportement sain,  on joue avec dans les virages. Le freinage est rassurant et nous la conduisons sans penser à autre chose que de se faire plaisir !

Pour ceux qui voulent souder la poignée de gaz en coin, cette moto n’est pas faite pour vous.  La position et le moteur invitent plutôt à un rythme ballade qui peut devenir soutenu selon les envies du pilote. (et beaucoup plus vite qu’avec une bonneville !)

Pour un usage urbain, son petit gabarit et sa réponse à l’accélérateur sont efficaces. Attention cependant au moteur refroidi à air qui aura tendance à chauffer dans les bouchons…

Proposé à 8590 € pour la version ICON rouge, 8690 € pour l’ICON jaune, et à 9990 € pour les versions Full Throttle, Urban Enduro et Classic, c est un très bon rapport qualité prix face à ses concurrentes.

De plus, et pour les bricoleurs, ses qualités et son look doivent en faire une bonne base pour la customiser. Avis aux amateurs !

La VIDEO de l’essai :


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