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Ducati Scrambler le TEST – Partie 1
Belles Bécanes

Ducati Scrambler le TEST – Partie 1

John -

Ahhh les italiennes ! Ce qui est intéressant avec ces motos de caractères, c’est que chacun à son avis. Pas fiables, pas agréable à conduire, des problèmes de faisceaux éléctriques, etc…

Pour ma part, je gardais un souvenir plus que mitigé de mes derniers tours de roues en Ducati… L’aspect ON/OFF de la poignée de gaz, tout comme celle du frein, m’avait dérouté vers le choix d’un autre modèle et donc d’une autre marque.

Alors forcément quand une nouvelle néo-rétro, et qui plus est un scrambler, débarque d’ici quelques mois en France, on se pose  la question : Sera t’elle joueuse/légère/maniable/agréable à conduire et si nous sommes chanceux avec un bon look ?

Nos mamans nous ayant bien élevées,  nous avons retenu la leçon : Une invitation ca ne se refuse pas.

Accessoirement, le test se passerait du côté de Los Angeles, détail bien évidemment totalement négligeable.

C’est  donc après 11h de vol, 2h de route et de multiples heures d’attente avant, durant, et après, que j’ai découvert le « Land of Joy » Ducati.

Ode « Deux ex machinesque » au nouveau modèle,  ou plutôt devrais je dire, aux nouveaux modèles.

En effet, il sera proposé, dès le début de la commercialisation, 4 versions différentes : Icon, Full Throttle, Classic, Urban Enduro.

L’effet est assez réussi. On se retrouve avec véritablement 4 motos aux looks affirmés. Le temps du simple choix de la couleur est désormais révolu….

  • Premier contact

Ma préférence se tourne  naturellement vers l « ICON », réinterprétation du  modèle originel de 1962. On y retrouve la ligne générale de l’ancienne mais avec une modernité bien intégrée.

Vous commencez à nous connaître, et par conséquent notre aversion pour les plastiques,  je l’ai donc soumise au test empirique de « la première phalange de l’index ».

Bonne surprise, il n’y a que très peu de pièces recalées. Premier bon point.

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A souligner l’intégration des différents éléments. Je ne sais pas pour vous mais je fais une fixette sur les clignotants. Je trouve que sur les motos récentes, et qui plus est celles qui se veulent néo-retro, ce sont de véritables points noirs venant assez rapidement totalement casser l’esthétique.

Ici, ils restent bien évidemment visibles, mais leur ligne s’accorde avec le reste de la moto. On attendra donc pour les arracher et les remplacer.

Les jantes sont assez réussies et confèrent un look cohérent à la moto (18’’ à l’avant, 17’’ à l’arrière)  Bien qu’elles soient à bâtons, elles s’accordent bien avec le reste Pour info, sur le modèle « classic », elles existent à rayons. Les gros pneus Pirelli MT60 sont parfaitement en adéquation avec l’appelation Scrambler. Pour les avoir deja montés sur de précédentes motos, j’en garde un excellent souvenir autant pour le comfort que pour le grip. De toute manière, nous verrons cela dès le lendemain lors du roulage.

Le tableau de bord est minimaliste avec un simple compteur LCD déporté mais cependant très complet.

Il ne faut pas l’oublier mais Ducati est également une marque technique et de performance. Le gros (et beau !) bras oscillant, le frein avant (disque de 330mm 4 pistons, l’ABS est de série !) , la fourche inversée sont autant d’indices sur les capacités de cette moto.

Parmi les détails sympathiques : l’intégration des poignées passager sous la selle, le « born free » sur le bouchon de réservoir (a clé), le feu arrière et avant à LED.

Amateur de gadgets, j’ai trouvé l’idée de l’intégration d’un port USB sous la selle vraiment géniale.  En quelques secondes, on peut brancher son portable et le laisser recharger ou alors le positionner sur le réservoir (avec un accessoire vendu séparément) pour consulter un itinéraire.

Assis dessus, la position est droite et naturelle, Ne mesurant « que » 1m74, pour une fois, j’ai les 2 pieds qui touchent bien  à plat par terre. Mesdames et messieurs qui détestent être haut perchés, cette moto est faite pour vous ! Les grands auront, par contre, les genoux qui remontent légèrement.

Premier Bilan : On sent que de l’attention a été portée à cette moto. De belles pièces et une ligne générale cohérente et réussie.

Petit bémol : la selle au niveau du conducteur. Je chipote mais je trouve qu’elle fait un peu massive par rapport au reste surtout que le cadre est droit à cet endroit. Elle reprend la ligne du scrambler de 1962 mais l’affiner aurait pu créer quelque chose de sympa.

Egalement les comodos font très plastiques bien que les boutons tombent facilement sous les doigts.

  • L’accessoirisation

Un des points forts est la capacité d’accessoiriser cette moto (je ne parle pas de personnaliser car ce n’est pas du sur-mesure)

Par exemple, les sides panels de reservoir sont amovibles. Ducati va proposer plusieurs modèles et si vous souhaitez faire évoluer l’esthétique, ca sera possible très facilement.

Egalement, les pièces sont interchangeables entre les 4 versions. Si vous préférez le réservoir du « Full Throttle » avec les jantes de la « Classic » et le phare de « l’Urban Enduro », pas de problèmes. Vous pourrez acheter les pièces et le faire sans difficulté.

Allez encore quelques parties de ping pong  contre les italiens (je vous rassure, on a pu se venger d’un certain France Italie…), des burgers et de la bière  au « Land of Joy », et ce sera l’essai routier.

La video de l’essai : 

 

A SUIVRE …….Le reste de l’article vendredi avec toute la partie roulage !

Partie 2 de l’article ici : Test Ducati Scrambler partie 2

PS : Les 4 modèles

  • Icon

 

  • Full Throttle

 

  • L’urban Enduro

 

  • Classic

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