Il y a deux ans je vous avais déjà présenté les services de Good Motors Agency sur 4H10 lors d’un séjour sur la Côte d’Azur. L’agence de location a évolué, et j’ai de nouveau profité d’un séjour dans le Var pour essayer ces nouveautés.
Good Motors Agency, la location de moto facile
Le but premier de Good Motors Agency n’a pas changé : vous permettre de profiter d’une moto en libre-service, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, dans les principales gares et aéroports de France. À son lancement, l’agence couvrait 4 villes ; aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 13 lieux dans lesquels il est possible d’en profiter.
Le changement majeur se situe dans l’offre de motos en location. Elles sont toujours fun, mais le choix des deux-roues s’est largement étoffé ! Comme à l’origine, vous trouverez à nouveau des Transalp, Dominator ou Dax à des prix très attractifs (entre 55 € et 75 € par jour). Mais aujourd’hui, l’agence s’est dotée de nombreux modèles plus modernes afin de satisfaire un plus grand nombre d’entre nous et de convaincre les frileux des plus anciennes. L’esprit de Good Motors Agency perdure dans ces nouvelles montures, puisque vous aurez désormais accès à des Moto Guzzi V9, V85 TT ou V100 Mandello, des Royal Enfield Himalayan, Super Meteor ou Interceptor, ou encore des Honda NX500 ou Yamaha XSR 125. Il y en a pour tous les styles de conduite et tous les budgets.
Les motos sont également mieux équipées, avec un porte-bagages, un top-case sur demande, et un support de téléphone. Et si vous souhaitez voyager plus léger, des casques et des gants sont aussi disponibles à la location.
Autre changement notable, en tout cas pour ma part en gare de Marseille, les motos sont plus facilement accessibles qu’auparavant car elles sont toutes garées au sein de la gare. Même si les parkings étaient relativement proches, c’est d’autant plus confortable d’y accéder directement.
Enfin, Good Motors Agency se démarque toujours par sa location en toute autonomie. De la réservation sur le site aux premiers tours de roue, vous pouvez tout gérer vous-même. L’équipe vous guide pour certaines démarches logistiques évidentes, et en cas de pépin il y aura toujours quelqu’un pour vous aider.
Découverte de la Moto Guzzi Mandello V100 S
Ainsi, pour ce deuxième essai chez Good Motors Agency, j’ai décidé de tester ce qu’ils ont de mieux à offrir : la Moto Guzzi V100 Mandello S.
Loin de la Transalp 650 de la dernière fois en terme de technologie, cette V100 est un bond dans le temps. Bicylindre en V de 115 ch et 115 Nm de couple, suspensions semi-actives, système aérodynamique adaptatif et j’en passe : c’est la Moto Guzzi la plus aboutie de la marque.
Je m’empresse d’effectuer l’état des lieux sur une page web fournie par mail quelque temps avant et je me mets en route. Je sors très vite de Marseille en direction de Ramatuelle, et cette fois je m’y rends directement. C’est donc par l’autoroute que je découvre cette Moto Guzzi V100, et c’est vraiment son terrain de jeu. La bulle, réglée électriquement en position haute, me protège suffisamment du vent, les volets du réservoir s’ouvrent pour me donner un peu plus de protection, et les suspensions en mode confort rendent cette portion d’un peu plus d’une heure imperceptible.
Le passage sinueux de La Garde-Freinet dévoile tout le potentiel de cette routière au caractère assez sportif. Justement, avec le mode sport, les suspensions se raffermissent, le frein moteur s’efface et la réponse de l’accélérateur devient bien plus directe. La transition entre l’autoroute et la petite départementale est nette, mais la prise en main de cette Moto Guzzi V100 est si aisée que j’y prends un plaisir fou !
Me voilà déjà arrivé à mon point de chute pour le week-end, et je remarque un bémol sur cette V100 : les vibrations du V-Twin, très présentes, me donnent des fourmis dans les mains.
De Ramatuelle à Marseille, entre pins, mer et montagnes
Après quelques jours au Camping des Tournels, je reprends la direction de Marseille, mais avec un trajet préparé sur Calimoto. Lors de ma dernière virée avec Good Motors Agency, j’avais décidé de longer en grande partie la côte pour ce trajet. Cette fois j’ai souhaité passer par quelques cols du Var, puis effectuer la dernière portion par la célèbre route des Crêtes. Le trajet annoncé est de 166 km pour 3 heures, avec un maximum de portions sinueuses. Étant davantage familiarisé avec la Moto Guzzi V100, ce sera assurément un moment de plaisir.
Je prends donc la route en direction du premier col par la D14, le col de Taillude, et le trafic dense de la région en cette saison se calme rapidement. Les virages sont tout de suite enivrants, et la V100 se comporte à merveille. Les courbes se resserrent, je passe quelques épingles, et la maniabilité de la moto ne me fait pas défaut. Sa garde au sol assez haute permet de plonger dans ces courbes sans crainte de frotter les repose-pieds. Le rythme s’intensifie au fur et à mesure que je m’approche du col de la Fourche par la D39, et les passages de rapport sont vifs grâce au quickshifter. La vue n’est pas en reste, entre pins et montagnes, je m’accorde donc quelques arrêts pour photographier la scène.
Après cet enchaînement sportif, je traverse Gonfaron pour arriver sur un plateau de plusieurs kilomètres, permettant de souffler tout en appréciant les qualités routières de cette Moto Guzzi V100. C’est à présent de longs virages réguliers qui se succèdent, tout aussi agréables, en traversant le parc de la Sainte-Baume jusqu’aux abords du circuit du Castellet.
Je décide de faire une pause à La Ciotat et de profiter du restaurant Le Nautique, avec vue sur le port et les falaises du Mugel.
La dernière partie du trajet vaut le détour, puisque je passe donc par la route des Crêtes entre La Ciotat et Cassis. Une cinquantaine de virages, en pleine nature, entre mer et falaises. De par sa popularité, la route est très prisée, mais cela n’enlève rien au plaisir qu’elle procure. De nombreux arrêts sont possibles le long de cette route pour apprécier la vue imprenable !
Il est enfin temps de se diriger vers Marseille en terminant par le col de la Gineste, qui traverse le parc des Calanques. Le trafic dense de la cité phocéenne est un choc, mais la Moto Guzzi V100 reste maniable en toute circonstance, même avec son empattement long.
Moto propre et plein fait, j’arrive à la gare pour la re déposer. Le processus de Good Motors Agency est aussi simple qu’à l’arrivée et toujours sans contact. Après quelques photos de l’état des lieux et les clés en sécurité, le séjour prend fin.
Pour découvrir ce trajet et quelques points d’intérêts, c’est ici
Good Motors Agency reste pour moi la solution idéale pour une location de moto sans prise de tête. Avec aujourd’hui une offre de motos plus complète, il n’est plus question de s’inquiéter de devoir rouler en ancienne. Les étapes de la location et le parcours client se sont aussi améliorés pour plus de simplicité et de fluidité.
Et maintenant qu’une multitude de villes sont disponibles, vous n’avez plus d’excuses pour vous évader quelques jours au guidon d’une belle moto. En bonus, si vous souhaitez découvrir les secrets d’une région, Good Motors Agency a créé des itinéraires tout tracés et à disposition pour votre road trip.
Enfin, avec des prix toujours attractifs, de 45 € à 115 € par jour, l’organisation de votre prochaine aventure est toute tracée.
