Vous avez roulé avec votre moto tout l’été, monté de belles pièces dessus, mais quelque chose ne va toujours pas. Elle est pas très belle et bien qu’elle soit sympa, vous vous dites qu’il va falloir faire quelque chose. Non je ne parle pas de votre dernière petite copine mais bien du moteur de votre moto ! Le vernis d’origine se barre, la peinture est pas belle et vous vous dites « cet hiver j’y remédie ». Heureusement 4H10 vous propose un tutoriel pour y remédier.
2 options se présentent à vous :
Vous y connaissez rien et/ou vous voulez un rendu professionnel. Dans ce cas là, il faut tout démonter, utiliser des produits de type Restom (prendre ceux qui se mettent avec un pistolet, ceux « aux pinceaux » ne donne pas un rendu lisse optimal), les passer au four (suffisamment grand pour y mettre les pieces motos..), remonter, remettre des joints neufs… . Bref un travail de longue haleine qu’il vaut mieux faire faire par un pro. Ca vous coutera plus cher (coucou les heures de main d’oeuvre) mais ce sera nickel !
Vous préférez une solution alternative au rendu propre et économique ? C’est là que l’on peut vous aider.
Pour cela rien de mieux qu’un cas pratique : ma Moto Guzzi Le Mans III. La peinture moteur avait été faite justement au pinceau : solide mais pas belle, terne et pas lisse pour un sou.
Comme je me suis attelé a la refection complète de la moto, la peinture moteur était indispensable. De plus, le moteur était étanche, et tournant bien, je ne me voyais pas tout ouvrir au risque de déclencher une panne si imprévisible que seule les italiennes peuvent faire ca.
Voici ce que ca peut donner :
Etape 1 : Le démontage
Non, vous n’allez pas peindre le moteur dans le cadre. Ni pensez pas une seule seconde (a moins que ce soit pour une retouche). On démonte proprement, et on met le moteur sur un support pour qu’il ne bouge pas.
Etape 2 : La préparation du moteur
Le sablage ? Le microbillage ? Je dis oui mais uniquement dans le cadre d’un démontage complet du moteur. Le sable ca va partout et il faut faire hyper gaffe au remontage. Le microbillage, oui mieux mais j’aime pas le rendu que ca donne sur le moteur (et il faut faire attention aussi …)
Du coup j’ai opté pour le décapage chimique.
Afin d’éviter de mettre des detritus partout, il faut boucher tous les « trous » du moteur. Bouchons en liege, pieces sur bois sur mesure, chiffons à l’intérieur, pieces en plastique, etc… Bref tout ce qui pourra absorber / stopper les micros déchets.
Ensuite utiliser du décapant à peinture, personnellement j’utilise du V33 (trouvable dans tous les magasins de bricolage). Il faut mettre épais, et pas hésiter à renouveler plusieurs fois l’opération. On peut meme imbiber des chiffons et laisser 24h reposer sur le moteur.
Ensuite on l’emmène au Karcher (attention aux eaux écoulées c est super polluant donc faut que ce soit recyclé) , il normalement il reste pas grand chose. On finalise dans les coins avec une lame de cutter et Tadam ! un moteur neuf !
Etape 3 : La peinture du moteur
L’important est de bien dégraisser le moteur pour que la peinture adhere. J’utilise de la bombe de nettoyant à freins par petites doses. Puis derniere verification avec chiffon sec et propre pour enlever la poussière résiduelle etc…
Ensuite, quelle peinture choisir ? On oublie les bombes haute temperature qui servent à repeindre les barbecues (ne riez pas j en connais qui le font) et on prend un produit pro.
De mon coté je me suis tourné vers VHT paint « Engine Enamel ». Et bien c’est plutôt pas mal ! La buse est adaptée et diffuse un jet puissant mais assez large, ce qui évite les coulures. Plusieurs passages dans tous les sens (je crois que j’ai mis 1 bombe et demi pour le moteur)
On remonte le tout et ensuite, très important ! Une fois que la moto démarre, on respecte les temps de chauffe préconisé pour que la peinture durcisse.
C’est à dire qu’il faut la démarrer quelques minutes, laisser le moteur refroidir, re-demarrer etc… Ca permet une bonne adhérence.
Pour preuve, mon robinet d’essence a fuit, 2/3 L d essence sur le moteur…. et pas de blanchiment de peinture ni de traces ! ouf !
Quelques photos du résultat final, pas mal non ? !
Vous avez roulé avec votre moto tout l’été, monté de belles pièces dessus, mais quelque chose ne va toujours pas. Elle est pas très belle et bien qu’elle soit sympa, vous vous dites qu’il va falloir faire quelque chose. Non je ne parle pas de votre dernière petite copine mais bien du moteur de votre moto ! Le vernis d’origine se barre, la peinture est pas belle et vous vous dites « cet hiver j’y remédie ». Heureusement 4H10 vous propose un tutoriel pour y remédier.
2 options se présentent à vous :
Pour cela rien de mieux qu’un cas pratique : ma Moto Guzzi Le Mans III. La peinture moteur avait été faite justement au pinceau : solide mais pas belle, terne et pas lisse pour un sou.
Comme je me suis attelé a la refection complète de la moto, la peinture moteur était indispensable. De plus, le moteur était étanche, et tournant bien, je ne me voyais pas tout ouvrir au risque de déclencher une panne si imprévisible que seule les italiennes peuvent faire ca.
Voici ce que ca peut donner :
Etape 1 : Le démontage
Non, vous n’allez pas peindre le moteur dans le cadre. Ni pensez pas une seule seconde (a moins que ce soit pour une retouche). On démonte proprement, et on met le moteur sur un support pour qu’il ne bouge pas.
Etape 2 : La préparation du moteur
Le sablage ? Le microbillage ? Je dis oui mais uniquement dans le cadre d’un démontage complet du moteur. Le sable ca va partout et il faut faire hyper gaffe au remontage. Le microbillage, oui mieux mais j’aime pas le rendu que ca donne sur le moteur (et il faut faire attention aussi …)
Du coup j’ai opté pour le décapage chimique.
Afin d’éviter de mettre des detritus partout, il faut boucher tous les « trous » du moteur. Bouchons en liege, pieces sur bois sur mesure, chiffons à l’intérieur, pieces en plastique, etc… Bref tout ce qui pourra absorber / stopper les micros déchets.
Ensuite utiliser du décapant à peinture, personnellement j’utilise du V33 (trouvable dans tous les magasins de bricolage). Il faut mettre épais, et pas hésiter à renouveler plusieurs fois l’opération. On peut meme imbiber des chiffons et laisser 24h reposer sur le moteur.
Ensuite on l’emmène au Karcher (attention aux eaux écoulées c est super polluant donc faut que ce soit recyclé) , il normalement il reste pas grand chose. On finalise dans les coins avec une lame de cutter et Tadam ! un moteur neuf !
Etape 3 : La peinture du moteur
L’important est de bien dégraisser le moteur pour que la peinture adhere. J’utilise de la bombe de nettoyant à freins par petites doses. Puis derniere verification avec chiffon sec et propre pour enlever la poussière résiduelle etc…
Ensuite, quelle peinture choisir ? On oublie les bombes haute temperature qui servent à repeindre les barbecues (ne riez pas j en connais qui le font) et on prend un produit pro.
De mon coté je me suis tourné vers VHT paint « Engine Enamel ». Et bien c’est plutôt pas mal ! La buse est adaptée et diffuse un jet puissant mais assez large, ce qui évite les coulures. Plusieurs passages dans tous les sens (je crois que j’ai mis 1 bombe et demi pour le moteur)
On remonte le tout et ensuite, très important ! Une fois que la moto démarre, on respecte les temps de chauffe préconisé pour que la peinture durcisse.
C’est à dire qu’il faut la démarrer quelques minutes, laisser le moteur refroidir, re-demarrer etc… Ca permet une bonne adhérence.
Pour preuve, mon robinet d’essence a fuit, 2/3 L d essence sur le moteur…. et pas de blanchiment de peinture ni de traces ! ouf !
Quelques photos du résultat final, pas mal non ? !
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