Sideburn: Dirt Quake 2 // debriefing

Dirtquake from the inside

Tout est parti d’un article écrit par Dimitri Coste dans Cafe Racer, ou il concluait en disant que c était un événement ouvert à tous, et donnait rendez vous aux volontaires en 2013. 

Un peu d’organisation, de logistique, les motos « en condition » et nous voilà partis (Julien des Ateliers Ruby et votre serviteur) pour Kings Lynn Arena, à 3 heures au Nord de Londres. On arrive vendredi soir sur un petit camping, température frisquette; Il y a de la bière, de la bouffe, l’ambiance est chaleureuse et tout le monde a l’air enthousiaste en voyant les différentes montures.

Le samedi matin a lieu une manche des championnats nationaux de dirt track (DTRA Dirt Track Racing Association). Pendant 3 heures, on voit différentes catégories, mais tout le monde y va très très fort. Perso j’étais impressionné, tant par la vitesse que par la régularité qu’il faut développer. Dimitri Coste court dans la catégorie Rookie, avec une moto prêtée par les mecs de Co Built (préparateurs spécialisés dans les moteurs Rotax) faute d’avoir pu démarrer sa fameuse BSA (et c’est pas faute d’avoir essayé, la bougie ne veut rien donner). C’est difficile de se rendre compte de l’intensité du truc, mais croyez moi, il envoie, et fait le show, se permettant même une petite roue arrière en ligne droite.

Pour nous, les Dirt Quakers, tout commence à 16h, et après avoir passé la matinée à regarder les experts, on a autant envie qu’on est anxieux. 1 session d’essai, et 3 manches de 4 tours, Julien et moi courrons dans la catégorie Inappropriate Road Bikes. Lui avec un Monkey, moi avec mon SR500. Il y avait donc 3 catégories : street trackers, IRB et choppers.

Je me rends compte qu’il est assez difficile de résumer ce fabuleux week-end en quelques lignes, mais je vais essayer d’aller à l’essentiel : j’aime la moto et le vélo, depuis longtemps, mais n’avais jamais vraiment roulé « off road » en moto. A la fin de la journée, j’ai vraiment eu le sentiment de ne jamais m’être autant amusé en deux roues. La majorité des participants étant dans la même situation, cela met tout le monde sur un pied d’égalité, et peu importe le classement final, l’essentiel était d’aller le plus vite possible sans tomber … mais prendre le virage en glisse demande quand même une certaine dextérité, que Monsieur Coste, « The Crowd Pleaser », s’est chargé de mettre au service d’une Zero Engineering de Krazy Horse Chopper. Du spectacle une fois de plus; des chutes même, et une excellente journée qui s’achève vers 21H. Tout le monde est rincé. Moi le premier. Je n’ai pas fait une seule photo entre le moment ou je me suis mis en tenue et le soir. Mais par contre je suis rentré la tête bourrée de souvenirs incroyables, et une seule envie : celle de recommencer.

A l’année prochaine !!!