Quand Plus Rien Ne Nous Arrête te fait mordre la poussière
Ce samedi, d’innombrables options s’ouvraient à toi impétueux Johnny Guy : grignoter tes Granola détrempés dans un verre de lait écrémé devant la rediff’ de Chasseurs d’appart’ – et mettre tout plein de miettes sur le canapé, aller courir tes 10 bornes et ruiner les cartilages de ton ménisque – et Winston C. t’avait prévenu : le sport, c’est pas bon pour la santé, ou, et je sens que tu vois où je veux en venir, participer à la première édition poussiéreuse et jubilatoire de Plus Rien Ne Nous Arrête – PRNNA pour les intimes – organisée par les Dandy Riders.
Le rendez-vous aux aurores – t’appelle ça comment 8h00 du mat’?, le GPS taquin, le vide et l’inconnu, rien, non, rien de rien, n’a pu réfréner l’engouement pour l’aventure et la joute mécanique dans le paysage grandiose des carrières de Chateauneuf-du-Pape.
Un alunissage réussi pour une journée hors du temps, avec courses de Dirt Tracks ou tout autre engin capable de tenir le choc, food truck, village exposants et ambiance roots et familiale pour un grisant désordre organisé.
Sur la ligne de départ, le souffle court et le poignet flexe, ils étaient 50 à défier le circuit en terre, à avaler du calcaire et à poser un genoux à terre.
Résultats des 7 manches par série : de belles prouesses techniques et des gamelles encore plus réussies mais aussi et surtout l’immense plaisir de lâcher prise sous les yeux remplis d’amour des 300 spectateurs, plus ou moins jeunes, plus ou moins vieux, parfois même à peine en âge de tenir debout mais capables d’envoyer sur un quad, perchés sur talons ou bottés de cuir hypra renforcé, venus supporter ces chevaliers modernes.
Au final, après 3 Dolipranes pour soulager les courbatures et 18 douches pour ressembler à nouveau à quelque chose – voir, à quelqu’un, une seule idée obsédante : l’édition 2 de PRNNA, c’est pour quand ?!?
Et pour contenter ce petit côté sadique qui nous consume – en attisant ta frustration et ton envie impérieuse d’en découdre, ouvre tout grand tes jolis yeux verts, Johnny Guy, et régale toi de ce pêle-mêle en vrac et loin d’être exhaustif réalisé par certains des talentueux photographes présents pour couvrir l’événement.
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L’auteur de cet articles est Mme 21 Grammes. Retrouvez son blog ici : 21GRAMMES
Les photos proviennent de NICOLAS SERRE PHOTOGRAPHIE et CLASSIC RACER FRANCE