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Oodoo : pour l’amour de la chaussure
Boots

Oodoo : pour l’amour de la chaussure

Cindy -

On vous présente Oodoo Boots pour Âmesauvages, une marque qui vous chausse avec style et exigence. Parce qu’être bien habillé est une chose mais qu’être bien chaussé fait toute la différence ! La bonne nouvelle, c’est qu’il y en a pour tout le monde puisque les modèles sont mixtes.

Pour ce test, j’ai choisi le modèle Anton : une boots inspirée des camarguaises avec ses coutures typiques, un brin carrée à l’avant et ajustée sur la cheville. Je la trouve à la fois élégante et un peu insolente, ce qui la rend facile à associer avec plusieurs looks. Et surtout, la courbe de la tige est parfaitement réussie. Un détail a priori anecdotique qui m’a fait renoncer à l’achat de beaucoup de boots dans ma vie de calcéophile (c’est cadeau pour votre prochain repas de famille).

Le concept

Oodoo, c’est d’abord Valérie et Billy. Forts de leur expérience dans la chaussure et le prêt-à-porter, ils réfléchissent pendant l’année 2020 à un nouveau projet professionnel qui leur ressemble. Le projet se concrétise véritablement en 2021 grâce au succès de la campagne Kickstarter.

L’idée de Oodoo naît autour de trois piliers fondamentaux : la chaussure, l’aventure et l’environnement.
Comment cela se concrétise ? La philosophie de la marque repose sur des valeurs de liberté et d’authenticité. Aucune concession sur le savoir-faire grâce à la compétence d’un atelier espagnol réputé. Le système de précommande évite la surproduction et un patin en pneu upcyclé agrémente les traditionnelles semelles cuir. Un moyen de valoriser un produit déclassé tout en donnant une vraie personnalité aux chaussures.

Dans un restaurant, on a l’habitude de dire qu’une carte succinte est bon signe ! C’est valable aussi pour les chausseurs. Oodoo, c’est un menu réduit à la sauce boots uniquement. La recette idéale pour un design soigné qui réveille les classiques, de la chelsea au godillot en passant par la sneaker.

Au commencement était la forme

Comme tout bel objet, on reconnaît de vrais beaux souliers au premier coup d’œil. D’un bon coup de crayon (et beaucoup de travail) résulte l’évidence de la forme parfaite : celle qui met en valeur, sait s’adapter sans perdre de son caractère et épouse le pied sans sacrifier le confort.

Deux autres éléments importants dans le choix d’une chaussure : la qualité du cuir et du montage.
Un beau cuir, c’est évidemment un aspect valorisant à neuf mais c’est surtout un cuir qui vieillit bien (à condition de lui prodiguer les soins qu’il mérite). Il est souple tout en conservant sa tenue et ne se marque pas exagérément. Il obtient une patine unique avec le temps grâce à la conjonction de deux exigences : la provenance et le tannage. Oodoo utilise des cuirs français ou italiens et un tannage végétal.

Une fabrication exemplaire

Si les semelles collées ne sont qu’un pis-aller, il n’y a pas foncièrement de mauvais cousu : il y en a un adapté à chaque utilisation. Oodoo a choisi le cousu Goodyear et lui, c’est un peu notre cousu sûr : il est bon sur tous les fronts. Assez complexe dans son montage, il est robuste et durable en permettant le ressemelage du soulier. Il offre aussi une bonne résistance à l’humidité et se montre donc adapté pour une chaussure mise à l’épreuve en extérieur.

Quelques détails font enfin toute la différence. La doublure cuir intérieure va jusqu’au bout du pied, garantissant un meilleur vieillissement au niveau du pli de marche. La première (sur laquelle repose votre pied à l’intérieur de la chaussure) est également en cuir et à mémoire de forme, synonyme de confort.

Le cuir velours : fragile, vraiment ?

J’ai choisi la boots Anton en version cuir velours sauvage par (sage) provocation à une idée reçue : sa prétendue fragilité. Cette finition abusivement désignée comme du « daim » est réputée sensible à l’humidité et salissante. Mais là encore, tout dépend de la manière dont le cuir est travaillé. Ici, il reçoit un traitement hydrofuge et le ponçage est accentué sur le bout dur et les contreforts, les zones les plus exposées aux chocs.

Aussi à l’aise à la ville que pour rider !

Prix et disponibilité

Bien sûr qu’un soulier de cette qualité, ça se paye. Chez Oodoo, il faut compter de 320€ à 420€ selon le modèle, un prix qui défie en réalité toute concurrence pour ce niveau de qualité.

Pour ceux qui ne croient que ce qu’ils voient, en plus des événements auto/moto/vintage sur lesquels vous pouvez rencontrer Valérie et Billy, vous trouverez la collection Oodoo chez T-Bird à Paris, à la boutique Royal Racer de Lyon ou encore à L’Atelier Monsieur à Düsseldorf. De nouvelles adresses arrivent et seront annoncées sur les réseaux sociaux de Oodoo, surveillez leur Instagram ou Facebook !

le shop 4h10 a fait peau neuve


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