Michael Ulman, portrait d’un artiste nourri par le chaos
On dit que l’eau et le feu ne se mélangent pas, que la tendresse et la violence ne se fréquentent pas, mais parfois le chaos et la beauté peuvent se rencontrer. L’artiste Michael Ulman en est la preuve.
Passionné par le bricolage et animé par la volonté d’aider son père durant son enfance, Michael Ulman a appris à trouver une utilité aux chutes de matériaux provenant des longues heures de travail aux côtés de son paternel.
Ce « sculpteur des objets trouvés » comme il aime se surnommer, trouve son inspiration dans des matériaux dont personne ne veut mais qui ont pourtant une grande valeur esthétique à ses yeux.
La recherche d’un mouvement figé
Selon ses dires, le but premier de son art est de « créer des sculptures immobiles évoquant le son, le mouvement, la puissance d’un moteur. Quand les spectateurs regardent mes œuvres je veux qu’ils ressentent le rugissement d’une machine tournant à plein régime jusqu’au plus profond de leur corps. Je veux qu’ils entendent le même tonnerre mécanique que celui présent dans mon imagination ».
Très inspiré par sa passion pour les deux-roues , il n’hésite pas à donner naissance à des œuvres aussi violentes qu’étudiées. Une réelle maîtrise de la subtilité. Voici quelques-uns de ses ouvrages:
Un artiste adoubé par le créateur de Mad Max
A l’occasion d’une exposition, l’immense réalisateur Georges Miller a été conquis par les œuvres de Michael Ulman et lui a donc logiquement proposé qu’une de ses créations apparaissent dans le dernier volet de la saga myhtique Mad Max : Fury Road. Les deux univers semblent intimement liés, le mariage s’est donc fait tout naturellement.