Dans la roue de… Gasoline Romantic !
Nous sommes partis à la rencontre de la rideuse Gasoline Romantic, ou plutôt Nicole Rath de son vrai nom.
Tu viens d’où ?
Je m’appelle Nicole Rath. Je suis originaire de Washington, DC et je vis actuellement à Minneapolis, MN.
Comment as-tu commencé dans la moto ?
Déjà très jeune, j’avais une affinité pour les belles voitures et les motos. Je volais les magazines automobiles de mon père et les lisais encore et encore. Dans ma famille, personne n’avait de moto, je n’avais donc aucune expérience dans ce monde avant que je devienne adulte. Par contre, j’ai toujours aimé admirer les motos dans la rue et je rêvais dans acquérir une.
Ce n’est que lorsque j’ai déménagé à Minneapolis, il y a trois ans, que j’ai vraiment eu ma première expérience avec les bécanes. Mon meilleur ami Riché m’a permis de monter à l’arrière de sa moto et j’ai immédiatement accroché !
J’ai adoré cette sensation de l’air qui caressait mon visage et cette connexion avec la route et le monde qui nous entoure. Lorsque vous conduisez une moto, vous vous rendez vulnérable, vous supprimez les barrières entre vous, la route et le monde. Vous supprimez les barrières entre vous et la mort, ce faisant, vous vous permettez d’expérimenter la vie à un tout autre niveau. C’est libérateur, exaltant et addictif.
Tu roules avec quoi ?
Peu de temps après cette première expérience, j’ai décidé que je ne voulais plus être coincée à l’arrière de la moto d’un autre, je voulais conduire. J’ai appris à rider sur une Triumph Thruxton Ace custom, construite par Riché de @thericheproject. C’est là qu’a commencé mon véritable amour pour la moto.
Quel est ton mantra ?
Je pense que conduire une moto est l’échappatoire ultime. Il est difficile, sinon impossible, de réfléchir à autre chose qu’à nous, on fait plus qu’un avec la machine et la route.
Vous êtes dans un état mental magnifique, il se situe quelque part entre la peur et l’euphorie.
Le reste du monde, les tensions de la vie et vos problèmes quotidiens semblent s’effacer quand on est sur la route.
Comment tes amis/famille ont-ils réagi lorsqu’ils ont su que tu faisais de la moto ?
Je sais bien que ma famille était inquiète quand ils ont appris mon amour pour la moto. Mais j’ai toujours été de ceux qui font leurs propres choix. Ce n’était pas possible de m’en dissuader.
Depuis, mon frère a obtenu son permis moto et mon père est en train de le passer. Peut-être que j’ai participé à leur histoire avec ces engins :).
De plus en plus de femmes conduisent des motos partout dans le monde. Comment ça se passe pour toi ?
J’aime que de plus en plus de femmes rejoignent cette grande famille. Nous sommes bien évidemment capables de conduire et je suis heureuse de l’accueil que l’on reçoit dans cette communauté. Mon seul problème actuel est le manque d’équipement moto pour femmes, en particulier pour les petites femmes comme moi. Cela change lentement, alors j’espère que dans quelques années, il y aura beaucoup plus de choix!
À l’heure actuelle, il existe de super magasins de motos pour femmes comme Tarnish à Chicago (si seulement j’étais plus près!).
Qu’est-ce qui devrait être amélioré ?
J’espère que le monde de la moto continuera de devenir de plus en plus important et accueillant pour tous les horizons de tous les types de motos. Nous partageons tous la passion commune de la conduite.
Une fois, je suis entré dans un bar Harley Davidson juste après mettre garé devant en Triumph… j’ai été surpris par le mauvais accueil que l’on m’a fait. Je ne veux plus rien avoir à faire avec des communautés exclusives et critiques qui jugent plus la moto que la conduite ou la personne. J’espère que cette mentalité à l’ancienne disparaîtra.
Quelle est ta chanson préférée pour rider ?
Ma chanson de ride préférée est clairement « Son of Flynn » des Daft Punk, la bande-son du film Tron. Tout l’album est génial. J’aime aussi beaucoup Skepta et Jay-Z.
Tu fais partie de quelle team de rider ?
Faire partie de « The Moto Collective » m’a donné un aperçu unique pour l’avenir des motos custom. Les autres membres du collectif incluent: @caferacersofinstagram, @croig.builds, @croig.co, @thericheproject, @diariesofacaferacer, @ozcycles, @roto_moto et de nombreux autres amateurs de moto custom. Ce collectif a été hyper accueillant et m’a beaucoup appris sur la construction et l’entretien moto.
C’est quoi ta prochaine préparation ?
Actuellement, je travaille sur la reconstruction d’une Yamaha Xs400 en 1982. J’apprécie le respect des gens à l’égard des autres préparateurs amateur et professionnel. C’est un environnement inspirant et créatif !
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