Tudor Fast rider Chronograph
Certains week-ends sont mieux que d’autre. Il y en a où « à la recherche de la maudite panne » vous passez 2 jours complets allongés dans votre box, avec une lumière frontale, afin de faire redémarrer votre tendre et bien aimée.
Et puis il y a ceux que vous passez en Italie, à profiter du Grand Prix Moto GP de Mugello, à visiter l’antre de Ducati et découvrir la nouvelle gamme de l’horloger suisse Tudor les « Fast Rider Chronograph ».
Recentrons un peu le sujet.
Tudor et Ducati se sont associés pour développer la gamme Fastrider, orientée à la fois technique et sportivité. En parallèle du lancement de la Ducati Scrambler (dont nous avons parlé ici), les suisses ont developpés 3 modèles reprenant les nouvelles couleurs du Scrambler : Jaune vif, la couleur emblématique; Vert-olive, hommage à la Urban Enduro, Rouge, plus rétro.
C’est donc dans ce contexte que nous avons pu nous envoler du côté de Bologne et voir, entre autre, les coulisses de l’usine Ducati.
Ayant un faible pour les Italiennes, vous aurez tendance à me dire que je ne suis pas objectif. Mais sincèrement le musée Ducati est vraiment impressionnant. Nous sommes loin de l’exposition de vieilleries, mais au contraire une exposition de modèles qui donnent envie de commettre l’irréparable : ligoter le gardien, bidouiller les fils pour les faire démarrer et partir rouler avec… Du premier modèle La Cucciolo jusqu’au derniers modèles de moto GP. Tout ceci entouré des grands pontes de Tudor et Ducati.
Le calendrier, et le hasard, faisant bien les choses, se déroulait ce même week-end la manche Italienne du Moto GP. Les Ducati ayant les pôles positions et Valentino Rossi réalisant une bonne saison, le public était dechainé. C est d’ailleurs assez hallucinant de voir comment culturellement la moto est ancrée dans la culture populaire italienne.
Comme moi et comme tout le monde, vous avez des a priori. Les concentrations lors des événements moto de ce type se résume à des bourrins saouls faisant des ruptures jusqu’à 4h(10 ?) du matin , moment où le moteur à bout de souffle finit par prendre feu, embrasant au passage les 10 motos garées à côté. Oui ça ne donne pas envie.
Je ne dis pas que tout le monde était sobre mais le public était la avant tout pour soutenir ses champions et la ferveur à chaque apparition de Rossi ou lors de ses passages en courbe déclenchait des vagues d’encouragement.
Je vous laisse écouter le bruit lors du départ de ces engins (que l’on ne me dise plus jamais que mes échappements sont trop bruyants !)
Le week end se termina par un ride sur la gamme complète des Scrambler. Histoire de bien vérifier que les couleurs des montres correspondaient à celles des Ducati.
C’est d’ailleurs toujours aussi hallucinant. Cette moto, bien que de série, invite à la désinvolture. Il n’a pas fallu plus de 300 m pour que les wheelings commencent à pleuvoir… Et c’est précisément à ce moment là que j’ai pu mieux appréhender la démarche de Tudor.
Une belle montre, ça donne envie, même si nous n’avons pas tous les moyens un jour de s’en offrir une. Généralement trop sévères ou classiques, nous, amateurs de custom et d’anti-conformisme, ne nous retrouvons pas forcément dans les produits proposés (quelque soit la marque de la montre).
Avec la gamme Fastrider, Tudor a degainé l’atout de l’élégance, associé à une touche d’impertinence. On sort des sentiers battus. Le fruit de cette vraie collaboration entre Ducati et Tudor a mis les Suisses à l’heure Italienne, et c’est tant mieux ! Reste à voir comment cela évoluera au fil des années.
Pour les détails techniques, je vous laisser appréhender ce point par vous-même.
Vous avez tout ici : http://www.tudorwatch.com/#/fr/fastrider-chrono/fastrider-chrono-specs/