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Guide Roadtrip : Le couchage
Aventure

Guide Roadtrip : Le couchage

John -

Les beaux jours reviennent et les envies de vadrouille lointaines à moto également. Les moteurs sont révisés, les pilotes aiguisés (enfin presque…) mais surtout ça commence à discuter entre potes de prendre la route et d’aller chercher les beaux virages. Du coup, on s’est dit qu’il serait cool de partager avec vous nos bonnes (et mauvaises) expériences pour que vous puissiez enfin narguer les lâcheurs de dernière minute avec vos souvenirs et vos photos de roadtrip parfait.

Étape 1 : Le couchage en roadtrip

Pour cela, il n’y a pas 1000 solutions. En fait, seulement 2 :

La 1ère : hôtel / gîte / chambre chez l’habitant

Évidemment, c’est la version facile. Il ne faudra pas trop s’en vanter et plutôt faire profil bas quand vous rentrerez de votre voyage de « gros baroudeurs ».

Quitte à être honteux, essayez au moins d’aller dans un endroit cool, genre un petit gîte des familles qui vous sert du saucisson (et du vin) dans un cadre sympa, qui offre une vue à couper le souffle le matin et idéalement le petit déjeuner pour repartir avec le ventre plein. Pour trouver ces pépites, il faut checker les Gîtes de France ou carrément s’adresser aux offices du tourisme locaux qui vous recommanderont les coins sympas.

C’est que nous avions fait lors de notre trip en Auvergne.

 

Si vous partagez la chambre à 3/4 personnes pour baisser les coûts, prévoyez quand même des boules Quies : autrement vous aurez toujours un pote ronfleur à étouffer avec un oreiller en pleine nuit.

Pensez aussi à appeler avant d’arriver (et à réserver au préalable en haute saison), à demander également si le lieu dispose d’une zone sécurisée pour laisser la moto. Généralement une bonne grange ou un garage sont disponibles.

 

La 2nd : à la belle étoile

Maintenant que les moins courageux sont allés se coucher dans leur lit bien douillet, les motards purs et durs qui se fichent eux du confort préfèreront dormir en pleine nature.

Avant de définir la forme que prendra votre bivouac, une règle d’or : SAVOIR si vous vous situez dans une zone protégée ou non.

Si c’est le cas, la situation n’est pas terrible, elle signifie feu de camp interdit, et la possibilité de se faire virer à tout moment. Localisez donc ces zones sur une carte et essayez de dormir en dehors (ou alors dans une zone où vous avez eu l’autorisation, par exemple sur les terres d’un agriculteur).

Maintenant que la zone est choisie, la première chose à faire est… De remonter sur sa moto et d’aller chercher des provisions. N’imaginez pas que vous allez pêcher ou tenter d’autres excentricités de survivor. Préférez un lot de saucisse-merguez, des légumes, des fruits et quelques boissons à partager avec vos amis.

Bien évidemment, les vrais motards n’étant pas des cochons, tous les emballages papiers finiront dans la première poubelle venue.

Pour le couchage, 2 écoles s’opposent : les amateurs de tente (et non de tante) et les adeptes du hamac.

 

Je suis clairement aficionados de la 2nde solution. Pourquoi ? 

 

Les inconvénients de la tente :

  • Ça prend de la place en moto même les plus petits modèles
  • Il faut un tapis de sol sinon tu as le dos en compote au petit matin
  • Il faut brosser le sol pour éviter les bouses de vaches, les cailloux, et les branches
  • Tu mets du temps à la ranger, et ça moisit si c’est humide

 

Les avantages du hamac :

  • Petit et peu cher
  • S’installe partout (du moment qu’il y a 2 arbres quoi)
  • Se démonte rapidement
  • Plus confortable que la tente

 

Voilà tout est dit !

Mon kit « pour dormir à moins de 80€ » qui va durer des années

Vient le traditionnel dilemme du poids / encombrements / prix. C’est sûr qu’il existe des solutions ultimes mais si c’est pour sortir le matériel 2 à 3 fois par an maximum, ça ne sert à rien d’investir un bras.

 

  • Un Hamac – 20 €

LA bonne solution. À dénicher dans un surplus militaire. Il faut faire attention où l’on va, mais on peut trouver du matériel neuf à des prix vraiment attractifs (n’allez pas dans ceux dans Paris, c’est exorbitant). On évite la version de compétition à moustiquaire, il faut privilégier les grandes modèles simples (qui permettent de dormir légèrement en diagonale). On peut également rouler les côtés sur soi pour être vraiment isolé comme dans un « cocon ».

Il faut quand même vérifier les fixations et les matières, qui doivent être résistantes et pouvoir se poser au sol et frotter un peu sans se déchirer.

À ranger, c’est hyper rapide, on le roule, on le bourre dans la housse et ca fait un mini sac facile à sangler sur la moto.

Rien ne sert d’être à 2 m du sol. 90 cm suffisent pour éviter l’humidité qui remonte, et surtout ça permet de s’installer sans avoir à faire l’équilibriste/l’alpiniste.

Je ne vous cache pas que le plus dur est de bien gérer les nœuds et la tension du hamac pour éviter l’effet « V », celle où vos genoux disent bonjour à votre visage. Après un ou deux entrainements, on met 5 min maximum à l’installer. Allez regarder des tutoriels sur YouTube pour bien faire vos nœuds. Je fonctionne personnellement avec le combo cordes + mousquetons, et franchement je dors super bien dedans !

 

Mon kit : on est pas bien la ?
  • Le Tarp – 35 €

Alors là, c’est pour le confort. C’est une voile que je mets par-dessus le hamac. Elle protège du soleil le matin / de la pluie / de la chenille qui vous tombe dans le hamac la nuit. Le modèle que j’ai acheté est celui-ci. Ça peut couvrir jusqu’à 9 m², c’est assez grand pour pouvoir tenir debout en dessous et une fois replié, c’est relativement petit.

On peut aussi s’en servir à la plage, au bord d’un lac, pour couper le soleil ou le vent.

Une fois installé, voilà ce que ça donne. Et je peux vous dire que l’on est pas mal !

 

  • Le duvet –  20€

Pareil, rien ne sert de prendre la version « froid polaire ». Si vous partez en été, un modèle adaptés aux températures allant jusqu’à 5°C est largement suffisant, d’autant plus que vous serez isolés du vent avec le Tarp + le nylon du hamac. Au pire si vous avez peur d’avoir froid, prenez un drap de sac (ou « sac à viande »), ça coûte 10/15 € de plus.

Je me fournis aussi en surplus pour ce type de matos, en prenant les modèles neufs (et pas ceux qui sentent les pieds du lieutenant Rodriguez).

 

  • Petits accessoires – 5 €

Un tendeur. Ça peut servir à bien fixer votre sac sur la moto, il peut servir aussi de point d’attache enroulé autour d’un tronc pour vos chaussures par exemple.

Un jeu de cordes ou de sangles. Il faut prendre les petits modèles. Pareil, ça peut servir à bien fixer ses sacs, faire une rallonge pour le hamac, ou bien en maitrisant 3 nœuds basiques d’avoir même un système coulissant pour régler la tension de ce hamac (et surtout ça s’enlève en 10 secondes) ou encore d’accrocher ses affaires pour éviter qu’elles trainent par terre.

Du fil de fer. C’est toujours utile, par exemple comme crochet pour tenir une serviette ou une trousse de toilette.

En résumé, voilà votre kit pour 80 €, globalement quasi inusable, et vous servira durant des années.

Le +, je prends avec moi le Pot’cho de Kytone. C’est super utile bien qu’un peu cher (bon en plus j’ai la version limitée 4h10, ce qui n’est que plus agréable 🙂 )

 

Ça me sert de :

  • Tenue de pluie en dehors de la moto
  • Couverture pour m’assoir par terre ou poser de la nourriture
  • De bâche pour recouvrir mes affaires
  • Posé au sol au pied du hamac côté couverture, je peux me changer dessus sans avoir les pieds incrustés de cailloux ou pleins de terre.

 

L’intégralité de ce kit de couchage pour roadtrip, tient dans un sac de 20L ! Plutôt compact donc !

Bon voici pour la partie couchage ! Si vous souhaitez que j’aborde spécifiquement une thématique, dites-le-moi en commentaire !

Les prochaines thématiques à venir sont : le choix d’un itinéraire, les indispensables à emporter, quels outils / trousse de soin, …

 À partager avec ses potes pour donner envie !

 


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